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Sunday, February 12, 2012

Vivons mieux / Let's live better

(English below)
Nous introduisons cette semaine le premier d'une série de plusieurs billets sur les moyens d'avoir un mode de vie plus durable en 2012. Tandis que certains continuent d'être sceptique à propos de la science écologique, personne ne peut soutenir qu'une civilisation exploitant et consommant des ressources limitées au rythme où nous le faisons est une civilisation responsable. Un changement positif est de mise pour nous tous, à partir de maintenant, et voici comment procéder. 

Diminuer l'utilisation de notre voiture est une excellente façon de commencer à vivre de manière plus durable. C'est facile et les avantages sont immédiats, autant pour nous que pour l'environnement. Les problèmes causés par les voitures sont très clairs : elles produisent des émissions nocives, leur utilisation repose sur des sources d'énergie non renouvelables et elles causent d'innombrables morts, blessures et accidents à chaque année.

Nous vivons de plus en plus dans les villes, places où la vie sans voiture est une réalité pour beaucoup de gens, parfois la plupart. Pourtant dans ces mêmes villes beaucoup de gens, parfois la plupart, ne peuvent comprendre comment vivre sans voiture. Il n'est pas utile de focaliser sur les absolus, et vivre sans voiture n'est probablement pas une réalité pour certaines personnes. Cependant, il est certain que tous les propriétaires de voitures pourraient en diminuer leur usage. Ceci devrait être l'objectif minimum à nous donner.

Les avantages à moins utiliser la voiture apparaissent dès la première fois où nous décidons de nous déplacer sans elle:
  • Nous pouvons marcher ou nous déplacer en vélo, améliorant ainsi notre santé en faisant de l'exercice.
  • Il y a une voiture de moins sur la route, réduisant (et évitant!) la circulation, créant des routes plus sécuritaires pour nos familles, nos voisins, tout le monde. 
  • L'argent que nous aurions à débourser pour l'essence et le stationnement reste dans nos poches.
  • Un kilométrage plus bas signifie habituellement des coûts d'entretien plus bas tandis que la durée de vie du véhicule sera allongée.
De plus vastes avantages sont évidemment encore plus importants. Notre empreinte carbone collective et la demande de pétrole chuteront. Tout cela au moment même où une période de craintes à propos de la quantité restante de pétrole ainsi que des répercussions du réchauffement climatique sur notre futur bat son plein. 

Principaux moyens pour réduire l'utilisation de la voiture :
  • Acheter une bicyclette, et ensuite l'utiliser!
  • Faire plus souvent de courts trajets - ne conduisez pas à quelque part si vous avez un équivalent près de chez vous.
  • Combiner les déplacements lorsque c'est possible.
  • Éviter les allées et venues aux heures de pointes - vous passerez moins de temps dans le trafic et utiliserez ainsi moins de carburant.
  • Si possible, travailler de la maison.
  • Vendre votre voiture(s) - si votre famille possède deux voitures, juste en vendre une des deux devrait vous faire économiser des milliers de dollars chaque année en essence, immatriculation, entretien et assurances.
  • Souvenez vous que construire une nouvelle voiture produit souvent plus de CO2 qu'elle en produira sur la route par la suite (le gouvernement de Norvège a banni en 2007 l'utilisation des mots "propre", "vert", et "bon pour l'environnement" de toutes les annonces de voitures pour cette raison). Alors si vous voulez moins utiliser la voiture mais tout de même y avoir accès occasionnellement, abonnez vous à un régime de partage de véhicules tel que Communauto - http://www.communauto.com/comment.html
Nous ne pouvons continuer à vivre de la manière dont nous le faisons, nous avons vu le désordre général causé pas ceux qui vivent au-dessus de leurs moyens financiers. Alors vivons de façon responsable à l'intérieur de nos moyens environnementaux, et apprécions les avantages que cela nous apportera. Si vous avez besoin d'utiliser une voiture, vous avez également besoin de moins l'utiliser.

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This week is the first of several blog posts about how to live a more sustainable lifestyle in 2012. Whilst there are those who continue to be skeptical about environmental science, no-one can argue that a civilization exploiting and consuming finite resources at our current rate is living responsibly. Positive change is required by all of us, starting now, and here’s how.

Reducing car use is a great way to begin living more sustainably. It’s easy and the benefits are immediate to you, as well as the environment. The problems caused by cars are very clear: they produce harmful emissions, rely on non-renewable energy sources and cause countless deaths, injuries and accidents every year.

More and more of us are living in cities, places where life without a car is a reality for many, sometimes most, people. Yet in those same cities many, sometimes most, people cannot comprehend living without a car. It isn’t helpful to fixate on absolutes and living without a car is probably not a reality for some people. However, it’s certain that all car owners could use their cars less. This should be the minimum objective we set ourselves.

The benefits of using cars less appear from the first time we decide to make a journey without one:
  • We can walk or travel by bike and improve our health by exercising
  • There is one less car on the road reducing (and avoiding!) traffic and making the roads safer for our families, neighbours, everyone
  • The money we would be spending on petrol and parking stays in our wallets
  • Lower mileage usually means lower maintenance costs whilst the vehicle’s lifespan will increase
The wider benefits are obviously even greater. Our collective carbon footprint and the demand for oil will both fall at a time when there are fears about how much oil is left and how global warming is affecting all of our futures.

Key ways to reduce car use:
  • Buy a bicycle, then use it!
  • Make more of your journeys short journeys – don’t drive somewhere if you have an equivalent close-by
  • Combine your journeys where possible
  • Avoid traveling at peak times, you’ll spend less time in traffic therefore use less fuel
  • Work from home more if possible
  • Sell your car(s) – if your family have two cars just selling one of them should save you thousands of dollars each year on petrol, registration, maintenance and insurance.
Remember that building a new car often produces more CO2 than the car will ever produce on the road (in 2007 the government of Norway banned the use of the phrases ‘clean’, ‘green’, and ‘environmentally friendly' from all car adverts for this reason). So if you want to use a car less but still have access to a car occasionally join a car share scheme such as Canada’s Communauto - http://www.communauto.com/comment_ENG.html

We cannot keep living they way that we do, we have seen the global mess that has been caused by those living beyond their financial means. So let’s live responsibly, within our environmental means and enjoy the benefits it will bring us. If you need to use a car, you also need to use it less.

Tuesday, January 31, 2012

Ruepublique en 2012 / Ruepublique in 2012

L'année 2012 n'est peut-être vieille que d'un mois seulement, mais Ruepublique se lance déjà dans son année la plus ambitieuse jusqu'à présent. L'énorme succès que furent les fermetures de rues pour les Journée des bons voisins l'année passé reste un élément clef du calendrier 2012 de Rupublique, mais de nouveaux projets se développent également.

Ces projets en sont encore à leurs premiers balbutiements, mais nous avons vu de nouveaux visages se joindre à nous lors de nos réunions du samedi matin au Voro, et de vieux visages revenir au bercail. Tous et toutes sont excités de voir ce que le futur réserve pour Ruepublique et le Mile End. Nous sommes tous très fervent de notre quartier, de ce qu'une communauté peu offrir à ses résidents et de leurs responsabilités l'un envers l'autre. Nous voulons continuer à faire du Mile End une place formidable où vivre, et nous somme prêt à donner de notre temps et travailler fort pour y arriver, mais nous allons avoir besoin de votre soutien!

Le lancement du premier bulletin de Ruepublique se fait cette semaine pour laisser savoir au monde extérieur ce que nous faisons, comment vous pouvez aider ou même vous joindre à nous, et nous dire ce que vous pensez de nos efforts. Pour vous inscrire, veuillez envoyer un courriel intitulé 'bulletin' à ruepublique@gmail.com.
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2012 may be just a month old but Ruepublique is already embarking on its most ambitious year yet. The huge success of last year's Journée des bon voisins street closures will remain a key part of Ruepublique 2012 schedule, but new projects are developing too. 

These projects are still in the early stages but our Saturday morning meetings in Voro have seen new faces join us, old ones return to the fold and everyone excited about what the future holds for Ruepublique and the Mile End. We are all very passionate about our neighbourhood, about what a community can offer its inhabitants and what their responsibilities are to each other. We want to continue to make the Mile End a fantastic place to live, we are willing to give up our time and work hard to make it happen, but we are going to need your support! 

Ruepublique's first newsletter is launched this week to let the outside world know what we are doing, how you can help or even join us, and tell us what you think of our efforts. To subscribe send an email to ruepublique@gmail.com entitled 'bulletin'.

Wednesday, January 18, 2012

Bonnes résolutions du nouvel an / New Year's Resolutions

À défaut d'autre chose, les actions récentes du gouvernement en ce qui concerne Kyoto ont été tout à fait prévisibles. Mais comme je le soulignais récemment dans un billet affiché ici, ces développements ne sont pas une raison pour perdre espoir. En effet, maintenant la responsabilité repose carrément sur qui elle se doit d'être : les individus et les communautés qui doivent prendre des mesures efficaces dans leurs vies quotidiennes. Si assez de ces mesures positives prises dans "notre propre cour" s'étendent à travers le pays, peut-être que dans le futur l'élection d'un gouvernement anti Kyoto deviendra une impossibilité démocratique.

Dans cet esprit, Ruepublique a décidé d'établir une banque de ressources d'idées simples qui peuvent aider les lecteurs à réduire leur empreinte carbone, que ça soit ici-même dans le Mile End ou ailleurs. Dans les semaines à venir, nous afficherons sur ce blogue des billets visant à nous encourager tous et toutes à trouver des façons simples d'ajuster nos habitudes et style de vie, avec ce but en tête. Comme nous verrons, beaucoup de mesures pratiques peuvent être adoptées très rapidement, souvent avec de significatifs avantages économiques en plus. 

Mais avant de procéder avec ces suggestions, revoyons le portrait d'ensemble puisqu'il est facile de le perdre de vue lorsque nous sommes pris dans la routine de la vie quotidienne. Cette dernière est bien entendu, dans un sens, le problème : non seulement nous distrait-elle des problèmes et questions importantes, mais de plus elle représente le statu quo : le comportement précis qui nous a mené face à face avec des défis planétaire sans précédant. Une grande part de la vie de tous les jours dépend de notre capacité à exploiter l'énergie et autres ressources de la biosphère à un rythme alarmant.

Le plus considérable de ces défis est bien entendu le problème que Kyoto était destiné à adresser. Le changement climatique est un problème d'épuisement d'énergie, conséquence d'avoir brûlé la réserve de combustibles fossiles de la Terre à un rythme effréné depuis l'aube de l'industrie. Toutefois, l'envers de la médaille est le problème souvent moins mentionné de l'approvisionnement d'énergie entourant le pic de production mondial de pétrole brut. Une fois que nous avons compris le pic pétrolier, nous commençons à saisir comment l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta peut avoir du sens (tordu) sur le plan économique. Alors que le cours d'épuisement mondial fait monter le prix du baril, l'extraction très couteuse du bitume dans le sable devient justifiée. Le pic pétrolier rivalise avec le changement climatique dans sa complexité et ses implications. En tant que questions énergétiques, les deux sont entrelacées. Il est intéressant de noter que l'approche la plus efficace d'adresser ces deux défis est de diminuer notre utilisation collective de combustibles fossiles (et de toute énergie à tous les niveaux). Nous devrions rechercher les technologies matures, déjà établies, associées avec la conservation d'énergie, l'efficacité énergétique, la réduction de consommation et l'activité économique localisée.

Vous êtes susceptible d'entendre des promesses de solutions technologiques fantastiques à ces deux problèmes, souvent rapportées dans les grands quotidiens comme moyen de rejeter et de minimiser toute inquiétude sérieuse. Que ce soit la dispersion de particules chimiques dans la stratosphère ou encore la création de fermes d'algues biodiesels dans le désert du Nevada, l'hypothèse semble être que le futur mènera inévitablement à la faculté de résoudre tous les problèmes d'un coup. Le danger de ce genre de foi aveugle, c'est qu'il tend à exclure les actions pratiques et tangibles du "ici et maintenant", justifiant notre propre paresse et inaction.

C'est à cette façon de penser que Ruepublique voudrait faire contrepoids avec de réelles actions qui donnent des résultats immédiats et à long terme. Que ce soit de faire un pas vers des mesures pour supporter l'agriculture locale et les entreprises locales, ou de littéralement marcher hors de la maison, passer votre voiture stationnée, jusqu'au bout de la rue pour prendre l'autobus, il y a beaucoup de moyens simples, évidents et pratiques que nous pouvons tous adopter presque du jour au lendemain. Ces mesures seront discutées plus longuement dans des billets futurs sur ce blogue, et seront par la suite placées sur notre site web pour référence.

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If nothing else the government’s recent actions with respect to Kyoto have been thoroughly predictable, but as pointed out in a recent blog post here, these developments are no reason to give up hope. Indeed, the onus is now squarely where it arguably belongs: on individuals and communities who must take effective action in their daily lives. If enough positive action in the proverbial back yard spreads across the nation, perhaps in the future the election of an anti-Kyoto government will become a democratic impossibility.

In that spirit, RuePublique has decided to establish a resource bank of simple ideas that can help readers lessen their carbon impact, whether here in the Mile End or elsewhere. Over the coming weeks, we will post blogs here aimed at encouraging all of us to find simple ways of adjusting our habits and lifestyles with that end in mind. As we will see, there are lots of practical measures that can be adopted very readily, often with significant economical advantages as well.

But before proceeding with these suggestions, let's revisit the big picture because its easy to lose sight of it when we’re wrapped up in the routine of daily life. Daily life of course, is in a sense, the problem: not only does it distract us from the big issues, but it also represents the status quo: the very behaviour that has brought us face to face with unprecedented global challenges. Much of daily life depends on our ability to tap energy and other resources from the biosphere at an alarming pace.

Probably the most significant of these challenges is of course the problem that Kyoto was intended to address. Climate change is an energy exhaust issue, the consequence of burning through the Earth’s store of fossil fuels at a breakneck pace since the dawn of industry. However, the other side of the coin is the less talked about energy supply issue surrounding the global peak in the production of crude oil. Once we understand peak oil we see why it is that exploiting the tar sands of Alberta starts to make some sort of (twisted) economic sense. As global depletion rates push the price of a barrel upwards, the very costly extraction of the bitumen in the sand becomes justified. Peak oil rivals climate change in its complexity and its implications. As energy issues, the two are intertwined. Interestingly, the most effective approach to address both challenges is to lower our collective use of fossil fuels (and all energy across the board). We should pursue the established, mature technologies associated with energy conservation, fuel efficiency, reduced consumption and localised economic activity.

You are likely to hear promises of fantastic technological solutions to these two problems, often reported in the mainstream press as a way to dismiss and downplay any serious worries. Whether it’s the dispersal of chemical particles in the stratosphere or the creation of algal biodiesel farms in the desert of Nevada, the assumption seems to be that the future will inevitably lead to the ability to solve all the problems in one swoop. The danger of this kind of blind faith is that it tends to rule out practical, tangible actions in the here and now, justifying our own laziness and inaction.

It is this way of thinking that Ruepublique would like to counterbalance with real action that provides immediate as well as long term results. Whether it’s taking small steps toward supporting local agriculture and local businesses, or literally taking steps out the front door, past your parked car, all the way to the end of the block where you catch a bus, there are many simple and obvious, practical measures we can all adopt virtually overnight. These measures will be discussed further in future blog posts here, and will later be placed on our web site for reference.




Saturday, December 10, 2011

Active Transportation/Transport Actif

This week we have a guest blog from The Daily Bike/Le Vélo Quotidien, a blog run by Ruepublique member Maclean. Maclean's blog talks about his life as a cyclist and why more people should join him in using their cars less and their bike more.
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Cette semaine nous avons un blog invité de Le Vélo Quotidien/The Daily Bike, un blog par Maclean, un membre de Ruepublique. Le blog de Maclean parle sur sa vie comme un cycliste et pourquoi plus de personnes devrait utiliser leur voiture moins et leur vélo plus.


'One of the recurring themes RuePublique likes to entertain is that of promoting active transportation. They do so for a number of good reasons.

Transport actif  is basically anything that amounts to some form of exercise while getting you around, and can be more than just good for the heart: it often is thoroughly economical and equally practical too. By definition, transportation by motorised means does not qualify as active transportation, but to be fair all modes of transport lie along a spectrum, if you will, where some forms of vehicular transport involve much more activity than others: Running to catch a bus, or walking the stairs up from a metro like Lucien l’allier are, after all, somewhat active indeed. On the far end of the spectrum there’s passive transportation: moving about with as little effort as possible. It’s a sort of Faustian dream come true, but of course it comes at a huge expense.

Without dwelling too much here on the well-documented negative effects that the convenience of the personal automobile has had of the fabric of urban communities; or on the drawbacks that accompany urban/suburban sprawl; or on the global implications of our dependence on petroleum and of the consequences of emitting greenhouse gasses on a global industrial scale, suffice it to say that active transport is one of the key tools in the “green tool-kit” that most urbanites are at least physically, intellectually and possibly psychologically capable of embracing.

Indeed, if we are genuinely serious about “tackling” climate change, or promoting healthy lifestyles by reducing pollution and increasing physical activity, embracing active transport is a no-brainer. And to be fair, mainstream programs like the Bixi initiative represent a good first step. But to make a real difference we’ve got to inspire more people to go much deeper into active transport and leave their cars parked at home. So in fact we should settle on a number, eventually: a percentage of traffic as a target. That way we can measure our success in real terms, and once we get there we can truly assess the impact and benefits of the changes.

Let’s aim high. Let’s get some 30% of cars off the road, and get those thousands of people onto bikes (or at least onto buses), in all kinds of weather, with all kinds of technical adaptations that will accommodate this with the greatest degree of convenience as possible.
But of course, before we get there, we have a lot of work cut out for ourselves. Not only are we talking about a massive publicity campaign that will require help from industry, and from all levels of government, but we are also talking about accommodating a whole new faction into the existing culture of cycling. This means not only asking car-drivers to accord more space on a regular basis, but also asking seasoned cyclists to foster a welcoming atmosphere for the great number of novice cyclists who will be struggling, for a time, up a fairly steep learning curve. Those seasoned cyclists are a privileged few who get away with a lot because they slip through the cracks of the traffic laws and bylaws. But if we collectively succeed in converting to bicycle-based day-to-day operations (ie. a significant increase in cyclists on the street on a daily basis, all year long), we will have to have a much more established set of ground rules. Drivers and seasoned cyclists alike are going to have to accommodate the masses and the potential chaos.

This is no small challenge. Biking is scary to a lot of people : from anarchist bike couriers to monster SUVs and snow removal trucks, there’s a lot to be afraid of. …Not to mention those novices who do dare to, say, ride a Bixi occasionally; they are often quite dangerous in their own right!
But as far as I’m concerned, this is the only way forward. The requirements not only of our moral and legal obligations under the Kyoto protocol, but also of the new realities of economics and Nature’s limits that are now just beginning to press down upon our global economic systems, are such that we will have to make these and/ or similar changes across the board, eventually. In no way should the world of future be envisioned as one fuelled by the same means as our recent past. You could wait for technology to change its course in due time (but don’t hold your breath), or you could embrace the established “old” technology of cycling that is proven, reliable, and fun.'

Sunday, December 4, 2011

Cycling in the Mile End/Cyclisme dans le Mile End

An interesting discussion began at last month's Comité des Citoyens du Mile End at Bar Waverley about cyclists and their respect, or lack of, for the laws of the road. Reports of traffic signals being ignored and cyclists going against the flow of traffic were just two of the examples cited. Most cyclists would probably acknowledge that they have witnessed this kind of behaviour from their two wheeled comrades, and few could honestly say they've never been the guilty party themselves. So what should be done? 

On the one hand, Ruepublique is passionate about public safety on the streets of the Mile End, so any vehicles disobeying traffic laws are clearly a concern. However, from a practical perspective, bicycles need to continue to be encouraged as a form of transport within the community. They possess crucial advantages over cars:
 they are far less likely to cause accidents which result in injury or worse; they have an extremely low carbon footprint; and they provide physical exercise as part of a healthy lifestyleBicycles are neither cars nor pedestrians, but they are far closer to pedestrians on the scale of human mobility. Recognizing the importance of the bicycle, some local residents at November's meeting suggested cyclists should be viewed differently to cars and that certain traffic rules should differ for cyclists (eg. yielding instead of stopping at stop signs and being able to go against traffic on one-way streets). This is an approach that Ruepublique is very interested in pursuing. Similar schemes already exist, for example, the Netherlands has over 6000 'Woonerven', streets where cyclists and pedestrians have legal priority over cars.


Ruepublique will be organising an event with the Comité des Citoyens du Mile End in early 2012 to discuss this issue further and hear the thoughts of local residents. Please join the conversation by offering your thoughts below. Ruepublique will post further details about the event once we have them, as well as our own response to how cycling can continue to be encouraged, yet respect other road users.

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Une discussion intéressante a été entamée le mois dernier au sein du Comité des Citoyens du Mile End, lors d'une réunion au Bar Waverly, à propos des cyclistes et de leur respect du code de la route, ou plutôt de leur manque de respect. Des rapports de cyclistes ignorants les signaux de circulation ou encore roulants à contresens ne sont que deux exemples parmi tous ceux ayant été cités. La plupart des cyclistes reconnaîtraient probablement qu'ils ont déjà été témoin de ce type de comportement de la part de leurs camarades à deux roues, mais peu d'entre eux seraient prêt à avouer qu'ils en sont eux-même coupable. Alors quoi faire?


D'un côté, Ruepublique a à coeur la sécurité publique dans les rues du Mile End, donc tout  véhicule désobéissant au code de la route est clairement un souci. Cependant, d'un point de vue pratique, il est important de continuer d'encourager l'utilisation du vélo comme moyen de transport dans la communauté. Il possède des avantages cruciaux par rapport à la voiture : les chances qu'il cause des accidents avec blessures ou pire sont moins grandes; il a une empreinte carbone (ou empreinte écologique) extrêmement faible; et il contribue à un mode de vie sain en procurant de l'activité physique. Les bicyclettes ne sont ni des voitures, ni des piétons, mais ils sont beaucoup plus près des piétons sur l'échelle de la mobilité humaine. Reconnaissants l'importance de la bicyclette, quelques résidents locaux ont suggéré à la réunion de novembre que les cyclistes devraient être vue différemment des voitures et que certains codes de la route devraient donc différer pour eux (ex : céder le passage au lieu d'arrêter aux signaux d'arrêt et être capable d'aller en sens contraire de la circulation dans les rues à sens unique). Ceci est une approche que Ruepublique est très intéressée de poursuivre. Des arrangements similaires existent déjà ailleurs. La Hollande, par exemple, possède plus de 6000 "Woonerven" : des rues où les cyclistes et les piétons ont priorité légale sur les voitures.


Ruepublique organisera un évènement avec le Comité des Citoyens du Mile End au début de 2012 pour discuter de ce sujet et pour entendre plus amplement les idées des résidents locaux. Si vous le désirez, vous pouvez vous joindre à la conversation en offrant vos idées sur ce blogue. Ruepublique affichera plus de détails à propos de l'évènement lorsque nous en aurons, ainsi que notre propre réponse sur comment le cyclisme peut continuer à être encouragé tout en respectant les autres usagés de la route.