Showing posts with label protocole Kyoto. Show all posts
Showing posts with label protocole Kyoto. Show all posts

Wednesday, January 18, 2012

Bonnes résolutions du nouvel an / New Year's Resolutions

À défaut d'autre chose, les actions récentes du gouvernement en ce qui concerne Kyoto ont été tout à fait prévisibles. Mais comme je le soulignais récemment dans un billet affiché ici, ces développements ne sont pas une raison pour perdre espoir. En effet, maintenant la responsabilité repose carrément sur qui elle se doit d'être : les individus et les communautés qui doivent prendre des mesures efficaces dans leurs vies quotidiennes. Si assez de ces mesures positives prises dans "notre propre cour" s'étendent à travers le pays, peut-être que dans le futur l'élection d'un gouvernement anti Kyoto deviendra une impossibilité démocratique.

Dans cet esprit, Ruepublique a décidé d'établir une banque de ressources d'idées simples qui peuvent aider les lecteurs à réduire leur empreinte carbone, que ça soit ici-même dans le Mile End ou ailleurs. Dans les semaines à venir, nous afficherons sur ce blogue des billets visant à nous encourager tous et toutes à trouver des façons simples d'ajuster nos habitudes et style de vie, avec ce but en tête. Comme nous verrons, beaucoup de mesures pratiques peuvent être adoptées très rapidement, souvent avec de significatifs avantages économiques en plus. 

Mais avant de procéder avec ces suggestions, revoyons le portrait d'ensemble puisqu'il est facile de le perdre de vue lorsque nous sommes pris dans la routine de la vie quotidienne. Cette dernière est bien entendu, dans un sens, le problème : non seulement nous distrait-elle des problèmes et questions importantes, mais de plus elle représente le statu quo : le comportement précis qui nous a mené face à face avec des défis planétaire sans précédant. Une grande part de la vie de tous les jours dépend de notre capacité à exploiter l'énergie et autres ressources de la biosphère à un rythme alarmant.

Le plus considérable de ces défis est bien entendu le problème que Kyoto était destiné à adresser. Le changement climatique est un problème d'épuisement d'énergie, conséquence d'avoir brûlé la réserve de combustibles fossiles de la Terre à un rythme effréné depuis l'aube de l'industrie. Toutefois, l'envers de la médaille est le problème souvent moins mentionné de l'approvisionnement d'énergie entourant le pic de production mondial de pétrole brut. Une fois que nous avons compris le pic pétrolier, nous commençons à saisir comment l'exploitation des sables bitumineux de l'Alberta peut avoir du sens (tordu) sur le plan économique. Alors que le cours d'épuisement mondial fait monter le prix du baril, l'extraction très couteuse du bitume dans le sable devient justifiée. Le pic pétrolier rivalise avec le changement climatique dans sa complexité et ses implications. En tant que questions énergétiques, les deux sont entrelacées. Il est intéressant de noter que l'approche la plus efficace d'adresser ces deux défis est de diminuer notre utilisation collective de combustibles fossiles (et de toute énergie à tous les niveaux). Nous devrions rechercher les technologies matures, déjà établies, associées avec la conservation d'énergie, l'efficacité énergétique, la réduction de consommation et l'activité économique localisée.

Vous êtes susceptible d'entendre des promesses de solutions technologiques fantastiques à ces deux problèmes, souvent rapportées dans les grands quotidiens comme moyen de rejeter et de minimiser toute inquiétude sérieuse. Que ce soit la dispersion de particules chimiques dans la stratosphère ou encore la création de fermes d'algues biodiesels dans le désert du Nevada, l'hypothèse semble être que le futur mènera inévitablement à la faculté de résoudre tous les problèmes d'un coup. Le danger de ce genre de foi aveugle, c'est qu'il tend à exclure les actions pratiques et tangibles du "ici et maintenant", justifiant notre propre paresse et inaction.

C'est à cette façon de penser que Ruepublique voudrait faire contrepoids avec de réelles actions qui donnent des résultats immédiats et à long terme. Que ce soit de faire un pas vers des mesures pour supporter l'agriculture locale et les entreprises locales, ou de littéralement marcher hors de la maison, passer votre voiture stationnée, jusqu'au bout de la rue pour prendre l'autobus, il y a beaucoup de moyens simples, évidents et pratiques que nous pouvons tous adopter presque du jour au lendemain. Ces mesures seront discutées plus longuement dans des billets futurs sur ce blogue, et seront par la suite placées sur notre site web pour référence.

***
If nothing else the government’s recent actions with respect to Kyoto have been thoroughly predictable, but as pointed out in a recent blog post here, these developments are no reason to give up hope. Indeed, the onus is now squarely where it arguably belongs: on individuals and communities who must take effective action in their daily lives. If enough positive action in the proverbial back yard spreads across the nation, perhaps in the future the election of an anti-Kyoto government will become a democratic impossibility.

In that spirit, RuePublique has decided to establish a resource bank of simple ideas that can help readers lessen their carbon impact, whether here in the Mile End or elsewhere. Over the coming weeks, we will post blogs here aimed at encouraging all of us to find simple ways of adjusting our habits and lifestyles with that end in mind. As we will see, there are lots of practical measures that can be adopted very readily, often with significant economical advantages as well.

But before proceeding with these suggestions, let's revisit the big picture because its easy to lose sight of it when we’re wrapped up in the routine of daily life. Daily life of course, is in a sense, the problem: not only does it distract us from the big issues, but it also represents the status quo: the very behaviour that has brought us face to face with unprecedented global challenges. Much of daily life depends on our ability to tap energy and other resources from the biosphere at an alarming pace.

Probably the most significant of these challenges is of course the problem that Kyoto was intended to address. Climate change is an energy exhaust issue, the consequence of burning through the Earth’s store of fossil fuels at a breakneck pace since the dawn of industry. However, the other side of the coin is the less talked about energy supply issue surrounding the global peak in the production of crude oil. Once we understand peak oil we see why it is that exploiting the tar sands of Alberta starts to make some sort of (twisted) economic sense. As global depletion rates push the price of a barrel upwards, the very costly extraction of the bitumen in the sand becomes justified. Peak oil rivals climate change in its complexity and its implications. As energy issues, the two are intertwined. Interestingly, the most effective approach to address both challenges is to lower our collective use of fossil fuels (and all energy across the board). We should pursue the established, mature technologies associated with energy conservation, fuel efficiency, reduced consumption and localised economic activity.

You are likely to hear promises of fantastic technological solutions to these two problems, often reported in the mainstream press as a way to dismiss and downplay any serious worries. Whether it’s the dispersal of chemical particles in the stratosphere or the creation of algal biodiesel farms in the desert of Nevada, the assumption seems to be that the future will inevitably lead to the ability to solve all the problems in one swoop. The danger of this kind of blind faith is that it tends to rule out practical, tangible actions in the here and now, justifying our own laziness and inaction.

It is this way of thinking that Ruepublique would like to counterbalance with real action that provides immediate as well as long term results. Whether it’s taking small steps toward supporting local agriculture and local businesses, or literally taking steps out the front door, past your parked car, all the way to the end of the block where you catch a bus, there are many simple and obvious, practical measures we can all adopt virtually overnight. These measures will be discussed further in future blog posts here, and will later be placed on our web site for reference.




Friday, December 16, 2011

Adieu Kyoto!


Lundi, le gouvernement Canadien s'est officiellement retiré du protocole Kyoto, le seul accord mondial existant pouvant légalement engager un pays à atteindre un objectif de réduction de ses émissions de carbone. Le Canada est le seul pays à s'être retiré de l'accord. Successivement sous le pouvoir de gouvernements Libéral et Conservateur, le Canada à échoué à restreindre ses émissions, lesquelles ont augmentées de 20.4% entre 1990 et 2009.

La déclaration est venue une journée après que le marathon de discussions sur les changements climatiques se soit terminé à Durban, en Afrique du Sud. Des négociateurs de presque 200 pays en sont arrivé à une entente pour qu'un nouveau traité mondial sur les changements climatiques soit signé d'ici 2015 pour remplacer celui du protocole de Kyoto, lequel doit arriver à terme l'année prochaine. Pendant ce temps, le Ministre de l'Environnement Peter Kent déclarait que "Pour le Canada, Kyoto est du passé. À ce titre, nous invoquons notre droit légal de nous désengager". Jusqu'à présent, le gouvernement n'a toujours pas indiqué ce que sera la future politique environnementale du Canada.

Ruepublique est extrêmement déçu de ces derniers développements, le leadership du gouvernement sur LE problème mondial de notre temps étant très important. Cependant, les Canadiens doivent se souvenir que nous pouvons encore agir en tant que citoyens, à travers nos comportements et les choix quotidiens que nous faisons et qui déterminent notre façon de vivre. En fait, cela à toujours été le meilleur moyen de rencontrer les exigences du protocole de Kyoto. La responsabilité du leadership est simplement passée des mains du gouvernement à celles de la population. C'est sans contredit un immense défi, mais ce défi n'a pas changé depuis lundi. Ruepublique s'engage à offrir son leadership dans notre communauté, et encourage les Canadiens à travers le pays à faire de même pour ainsi remédier à la lacune de notre gouvernement.

Dans la section des commentaires ci-dessous, les membres de Ruepublique offriront leurs réflexions face à l'annonce du retrait de Kyoto et nous invitons tout le monde à se joindre à la discussion.
---
On Monday the Canadian government formally withdrew from the Kyoto protocol, the one existing global agreement that legally binds countries to emission cuts targets. Canada is the only country to withdraw from the agreement. Under successive Liberal and Conservative governments, Canada has failed to do much to curb its carbon emissions, which rose by 20.4% between 1990 and 2009.

The announcement came a day after marathon climate talks wrapped up in the South African city of Durban. Negotiators from nearly 200 countries agreed on a deal that sets the world on a path to sign a new climate treaty by 2015 to replace the first Kyoto protocol, whose current provisions expire next year. Durban's accord envisions a new treaty with binding targets for all countries to take effect in 2020. Whilst the evironment minister Peter Kent claimed that "Kyoto for Canada is in the past. As such, we are invoking our legal right to formally withdraw," at this moment in time, the government has not indicated what represents the future for Canadian environmental policy.

Ruepublique is extremely disappointed by this week's developments as government leadership on the global issue of our times is very important. However, Canadians must remember that we can still take action as citizens, through our behaviour and the daily choices we make about our lifestyles. In fact this has always been the best way to meet the requirements of the Kyoto protocol. The responsibility for leadership has now simply passed from the government to the people. It is undoubtedly a huge challenge, but the challenge has not changed since Monday. Ruepublique is going to offer leadership within our own community, and encourages Canadians across the country to do likewise and fill the void left by our government.

In the comments section below, Ruepublique members will offer their own responses to the Kyoto announcement and we invite everyone to join in the discussion.