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Wednesday, February 22, 2012

Le cyclisme et le bonheur \ Cycling & happiness

(English below)
Si vous n'aimez toujours pas l'idée de faire du vélo, des preuves récentes suggèrent que vous ne savez pas ce que vous manquez.

Bien que le billet de la semaine passée touchait aux avantages pour la santé que le cyclisme nous procure, il minimisait tout de même les mérites du cyclisme,  lesquels s'étendent bien au-delà de l'exercice physique et de la perte de poids. Un article dans le Globe and Mail de ce mois-ci a cherché à expliquer comment le cyclisme affecte également notre santé mentale, spécifiquement notre bonheur.

L'article soulignait que "Le Danemark couronne régulièrement la liste des pays les plus heureux au monde. À Copenhague, une personne sur trois prend son vélo pour aller à l'école ou travailler".

Ceci n'est pas juste un phénomène Européen. Selon un sondage de Statistique Canada 2010, les travailleurs canadiens qui utilisent le "transport actif" - la marche ou la bicyclette - sont excessivement plus satisfait de la durée de leur déplacement pour se rendre au travail que ceux qui conduisent ou prennent le transport en commun. 66% de ces utilisateurs de transport actif se considèrent "très satisfait" de la durée de leur parcours, tandis que parmi les usagers de transports publics et des automobilistes seulement 25% et 32%, respectivement, éprouvent le même sentiment.

The Atlantic a également publié un article similaire l'année passée à propos des villes américaines et a constaté que "le pourcentage de gens se déplaçant à vélo [dans une ville américaine] est positivement associé à des niveaux de bonheur et de bien-être".

L'article de The Atlantic va en fait encore plus loin en nous exposant que les villes où plus de gens se déplacent à vélo pour se rendre au travail ont tendance à avoir des salaires moyens plus élevés. Le niveau d'éducation est aussi généralement plus élevé dans ces villes avec un plus grand nombre de voyageurs sur deux roues. L'Atlantique conclut que les données montrent que "les villes de cyclistes sont plus riches, plus instruites, et plus en forme que les endroits sans cyclistes".

De plus en plus de gens à travers le monde font l'expérience de ces avantages et jouissent des améliorations que la pratique du vélo peut apporter à leur santé physique, financière et mentale. Alors arrêtez de donner des excuses, parce que maintenant vous savez ce que vous manquez!

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If you still don't like the idea of cycling, recent evidence suggests you really don't know what you're missing.
Whilst last week's blog touched on the health benefits of cycling, this is understates the merits of cycling which extend far beyond physical exercise and losing weight. An article this month in The Globe and Mail sought to explain how cycling affects our mental health too, specifically our happiness.

The article pointed out that 'Denmark routinely tops the list of the happiest countries in the world. In Copenhagen, one in three people cycles to work or school.'
This is not an isolated European phenomenon. According to a 2010 Stats Can survey Canadian commuters who used “active transportation” - walking and cycling - were overwhelmingly more satisfied with their daily commute than those who drove or took public transit. 66% of active-transportation users considered themselves “very satisfied” with their commute, whereas only 25% and 32% of transit and private-vehicle users, respectively, felt the same way.

The Atlantic also published a similar piece last year about American cities and found that the 'percentage of cycling commuters [in an American city] is positively associated with levels of happiness and well-being'.

The Atlantic article actually goes even further and discovers that cities where there are more people cycling to work tend to have higher average wages. The level of education is also usually higher in these cities with greater numbers of two-wheeled commuters. The Atlantic concludes that the data shows 'biking [cities] are richer, better-educated, and more fit than non-biking places.'

More and more people around the world are experiencing these benefits for themselves and enjoying the improvements cycling can make to their physical, financial and mental health. So stop making excuses, because now you do know what you're missing!

Sunday, December 4, 2011

Cycling in the Mile End/Cyclisme dans le Mile End

An interesting discussion began at last month's Comité des Citoyens du Mile End at Bar Waverley about cyclists and their respect, or lack of, for the laws of the road. Reports of traffic signals being ignored and cyclists going against the flow of traffic were just two of the examples cited. Most cyclists would probably acknowledge that they have witnessed this kind of behaviour from their two wheeled comrades, and few could honestly say they've never been the guilty party themselves. So what should be done? 

On the one hand, Ruepublique is passionate about public safety on the streets of the Mile End, so any vehicles disobeying traffic laws are clearly a concern. However, from a practical perspective, bicycles need to continue to be encouraged as a form of transport within the community. They possess crucial advantages over cars:
 they are far less likely to cause accidents which result in injury or worse; they have an extremely low carbon footprint; and they provide physical exercise as part of a healthy lifestyleBicycles are neither cars nor pedestrians, but they are far closer to pedestrians on the scale of human mobility. Recognizing the importance of the bicycle, some local residents at November's meeting suggested cyclists should be viewed differently to cars and that certain traffic rules should differ for cyclists (eg. yielding instead of stopping at stop signs and being able to go against traffic on one-way streets). This is an approach that Ruepublique is very interested in pursuing. Similar schemes already exist, for example, the Netherlands has over 6000 'Woonerven', streets where cyclists and pedestrians have legal priority over cars.


Ruepublique will be organising an event with the Comité des Citoyens du Mile End in early 2012 to discuss this issue further and hear the thoughts of local residents. Please join the conversation by offering your thoughts below. Ruepublique will post further details about the event once we have them, as well as our own response to how cycling can continue to be encouraged, yet respect other road users.

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Une discussion intéressante a été entamée le mois dernier au sein du Comité des Citoyens du Mile End, lors d'une réunion au Bar Waverly, à propos des cyclistes et de leur respect du code de la route, ou plutôt de leur manque de respect. Des rapports de cyclistes ignorants les signaux de circulation ou encore roulants à contresens ne sont que deux exemples parmi tous ceux ayant été cités. La plupart des cyclistes reconnaîtraient probablement qu'ils ont déjà été témoin de ce type de comportement de la part de leurs camarades à deux roues, mais peu d'entre eux seraient prêt à avouer qu'ils en sont eux-même coupable. Alors quoi faire?


D'un côté, Ruepublique a à coeur la sécurité publique dans les rues du Mile End, donc tout  véhicule désobéissant au code de la route est clairement un souci. Cependant, d'un point de vue pratique, il est important de continuer d'encourager l'utilisation du vélo comme moyen de transport dans la communauté. Il possède des avantages cruciaux par rapport à la voiture : les chances qu'il cause des accidents avec blessures ou pire sont moins grandes; il a une empreinte carbone (ou empreinte écologique) extrêmement faible; et il contribue à un mode de vie sain en procurant de l'activité physique. Les bicyclettes ne sont ni des voitures, ni des piétons, mais ils sont beaucoup plus près des piétons sur l'échelle de la mobilité humaine. Reconnaissants l'importance de la bicyclette, quelques résidents locaux ont suggéré à la réunion de novembre que les cyclistes devraient être vue différemment des voitures et que certains codes de la route devraient donc différer pour eux (ex : céder le passage au lieu d'arrêter aux signaux d'arrêt et être capable d'aller en sens contraire de la circulation dans les rues à sens unique). Ceci est une approche que Ruepublique est très intéressée de poursuivre. Des arrangements similaires existent déjà ailleurs. La Hollande, par exemple, possède plus de 6000 "Woonerven" : des rues où les cyclistes et les piétons ont priorité légale sur les voitures.


Ruepublique organisera un évènement avec le Comité des Citoyens du Mile End au début de 2012 pour discuter de ce sujet et pour entendre plus amplement les idées des résidents locaux. Si vous le désirez, vous pouvez vous joindre à la conversation en offrant vos idées sur ce blogue. Ruepublique affichera plus de détails à propos de l'évènement lorsque nous en aurons, ainsi que notre propre réponse sur comment le cyclisme peut continuer à être encouragé tout en respectant les autres usagés de la route.